Hôpital Saint Jeanne-Antide-Galagala : Franck, infirmier anesthésiste à l’hôpital de Ngaoundal, nous raconte avec gratitude le quotidien des Sœurs de la Charité dans cet hôpital de 90 lits, qui comprend un pavillon de chirurgie, un service de soins, une maternité et un laboratoire d’analyses.
La population de Ngaoundal et des environs bénéficie ainsi de soins rapides et de qualité, sans avoir à effectuer de longs et difficiles trajets.

«Les Sœurs de la Charité sont une congrégation catholique composée de femmes de tous âges, issues de contextes et de milieux différents. Ces femmes sont disposées à accomplir toutes les missions qui leur sont confiées, notamment dans le domaine de la santé en général et des soins infirmiers en particulier.
Les sœurs qui excellent dans le domaine de la santé, et plus précisément dans les soins infirmiers, sont un modèle pour tout le personnel soignant. Elles exercent leur métier d’infirmière en se référant toujours à leur charisme qui dit : « Aimer le Seigneur Jésus-Christ, aimer et servir les pauvres qui sont des membres souffrants ». La vie est plus importante que tout pour elles.
Je me souviens encore des paroles de la défunte sœur Maria Grazia Delaidini, qui disait : « Le manque d’argent d’un patient ne doit pas être un obstacle à ses soins ». Cela démontre l’attachement des sœurs à la vie humaine et non aux biens matériels. Comme Florence Nightingale, les Sœurs de la Charité n’ont pas besoin de savoir qui est le malade, d’où il vient et encore moins ce qu’il possède ; tout ce qui leur importe, c’est qu’il souffre et qu’il a besoin de soins.


En ce qui concerne la proximité avec les patients, la présence des Sœurs de la Charité apporte réconfort, soulagement et assurance aux personnes qui souffrent. Je me souviens encore de l’action humanitaire organisée par Sœur Cécile pour aider un patient (Aliou) qui n’avait ni quoi manger ni quoi s’habiller. À tour de rôle, nous lui apportions des vêtements et de la nourriture et nous le lavions tous les jours.
La propreté est une grande qualité des Sœurs de la Charité ; elle semble innée chez elles. La présence d’une Sœur de la Charité se perçoit à la propreté des lieux et à l’ordre qui y règne.
La charité qui fait partie de leur nom de baptême n’a pas besoin d’être démontrée. Mais si nous devons dire quelques mots à ce sujet, ces femmes courageuses, vaillantes et généreuses ont créé une Caisse de solidarité dont le but est d’aider les plus démunis. Il convient de noter que cette caisse n’aide pas seulement les patients indigents, mais soutient également le personnel en difficulté. Cela démontre leur amour inconditionnel et sans limite pour leur prochain.
Nous profitons de cette occasion pour adresser un grand merci aux Sœurs de la Charité, que le Seigneur vous récompense cent fois plus pour toutes vos actions ».
BAFACK NDE FRANCK
(Infirmier anesthésiste du complexe)
Journée internationale des infirmiers 2025
